(27/10/2023 – 30 février / PIAS)

Voilà un nouveau disque enregistré dans des conditions presque live et plus organiques assez inédites pour le chanteur, avec le fidèle Julien Carton aux claviers, le renfort à la basse de Benjamin Glibert (Aquaserge…), et la chance d’avoir convaincu Mathieu Boogaerts de tenir la batterie. Le virage amorcé avec son précédent album Là-haut ressemble plutôt à une ascension voire à un décollage. Vers les cieux, le podium ou l’au-delà ? Un peu des trois tant les grands espaces (Sans lac sans Vosgien…), le sport (S’y mettre un jour…) et la mort traversent encore une fois et plus que jamais ce nouveau disque. En douceur et dans l’espoir (Marchons sur Mars, Encore en vie…), puisant dans la limpidité des chansons simples de son frangin (Série américaine), s’autorisant aussi bien à être subtilement poignant (Vider les lieux) que plus léger (Tralalaponie, CherNobyl) et même à boucler la boucle (Le bain), Gérald Genty réussit la gageure d’offrir à la fois la chaleur et le frisson.