Achevée à l’Olympia en janvier 2016, la tournée ayant suivi la sortie de leur album LUX a emmené EZ3kiel sur les routes de France, d’Europe et même d’ailleurs pour près de 90 concerts. Pour retracer cette belle aventure et garder une trace de la performance sonore et visuelle du quartet, CD, DVD, Longbox collector DVD ou Blu-Ray et doubles-vinyles !
Gros coup de cœur chez Ici d’Ailleurs pour ce groupe… polonais (!) qui chasse avec brio sur le terrain de Pavement, de Slint ou des Black Angels. Une écoute suffit pour comprendre. Il en faudra pourtant plus d’une avant de venir à bout de ce disque riche, foutraque et réjouissant.
Des remixes qui n’hésitent pas à s’éloigner des titres originaux et un inédit histoire de prolonger encore la formidable expérience LUX. 500 vinyles collector et du téléchargement gratuit.
27/05/2016 – Ici d’Ailleurs / L’Autre Distribution
Ce mini-album est l’occasion de s’intéresser au travail que peux fournir Louis Warynski en dehors de ses albums et concerts, que ce soit des créations commissionnées, de la musique à l’image ou d’autres projets pour lesquels il est souvent sollicité par des artistes venus d’autres disciplines. En l’occurrence, c’est pour une installation interactive créée à Londres que le jeune compositeur lorrain avait créé avec brio ces 9 courtes pièces illustrant le thème de la métamorphose.
27/05/2016 – Ici d’Ailleurs / L’Autre Distribution
Après l’échappée Bruit Noir puis la réédition des deux premiers Mendelson, l’année Pascal Bouaziz se poursuit avec la publication de son recueil de haïkus intitulé « Passages », puis la sortie de ce premier album solo. Et il a de quoi surprendre : ce n’est ni du Mendelson, ni du Bruit Noir et Pascal y chante plus qu’il n’y parle, en français toujours, sans pour autant qu’on puisse y déceler une influence ou filiation chanson. Epaulés par quelques proches dont la chanteuse Lou, lorgnant vers Neil Young, David Crosby ou Lambchop, Pascal Bouaziz nous fait entrer ici dans l’œil paisible, pur et harmonieux de son cyclone personnel. Hypnotique.
Un joyeux bordel, c’est la promesse annoncée par la pochette du nouveau disque du trio, empruntée à une peinture d’Angela Dalinger. Dépassant le côté collage, bricolage ou rock foutraque auquel on l’identifie souvent, sans pour autant perdre une once de son identité, GaBLé se met en danger et parvient à surprendre l’auditeur même le plus averti, pour son plus grand plaisir. Comment font-ils pour donner une telle cohérence à des titres qui naviguent de la feel good music bien pop (« Tropicool », « On Purpose ») aux intrusions noise ou punk (« How Long », « Marvoof ») ? Pour détourner l’exercice de la balade (« Youngsters ») ou de l’épopée psyché (« Porti ») ? Un disque à la hauteur de leurs performances scéniques toujours énergiques, sympathiques et décalées, et un GaBLé en très grande forme.
(01/04/2016 – Ici d’Ailleurs/ L’Autre Distribution) – Aux côtés d’un nouveau batteur (Julien Rufié), Michel Cloup livre un album riche et intense, aussi intime que politique. Il parvient comme jamais à tirer un discours universel d’expériences éminemment personnelles, à faire entendre des textes à la densité rare tout en proposant un disque très musical, un peu plus arrangé que par le passé et pourtant direct, limpide, synthèse cohérente d’influences pourtant variées. Fort. Très fort.
(01/04/2016 – Ici d’Ailleurs / Differ-Ant) – Est-ce parce que c’est là son disque le plus minimaliste et le plus épuré : l’anglais n’a jamais fait montre d’autant de maîtrise dans son jeu de guitare comme dans sa voix profonde. Cause ou conséquence ? Peut-être aussi une façon de laisser plus de place à des textes de plus en plus riches, souvent cryptiques, tantôt personnels tantôt plus politiques, pessimistes certes et pourtant éclairés d’un humanisme en quête de sérénité.
(26/02/2016 – Ici d’Ailleurs / Differ-Ant) – Né sur les cendres des Deity Guns et de Bästard (pionniers du post-rock en France), voilà déjà 10 ans que Zëro existe. Désormais trio (et déjà vu sous cette forme pour accompagner les lectures de Virginie Despentes), le groupe lyonnais emmené par Eric Aldea garde sa patte tout en gagnant en cohérence. Une tension contenue où s’entrecroisent psychédélisme, noise et même incursions pop comme sur le premier extrait « Ich Ein Groupie ». Une forme de liberté et d’épanouissement qui fait plaisir à entendre.
(05/02/2016 – Ici d’Ailleurs / L’Autre Distribution) – C’est grâce à ses mixtapes chez La Souterraine et ses prestations live singulières repérées par les Inouïs du Printemps de Bourges qu’on a découvert ces dernier mois le valentinois, caché sous ce masque de lapin un brin flippant. Un artiste énigmatique qui ne va pas se priver pour vous piétiner le cerveau à grands coups de textes abrasifs et bouillonnants, avec ce véritable premier album qui trouve une place de choix dans le catalogue du label Ici d’Ailleurs : comme un chaînon manquant entre le parlé-chanté du pôle Cloup/Mendelson et les délires foutraques du clan Mein Sohn William / GaBlé.