MARTINGALE

(22/09/2014– L’Autre Distribution) – Le leader de TUE-LOUP s’offre une parenthèse en solo en compagnie de son complice habituel Thierry Plouze, mais aussi du batteur Thomas Belhom. Un verbe riche, une musique tout en tension retenue, des ambiances aussi noires que lumineuses : entrez dans sa demeure, Xavier Plumas « habite un Incendie »…

(25/08/2014– Traffix Music / L’Autre Distribution) – Après plusieurs albums, c’est avec« L’Ancolie » il y a deux ou trois ans que le public a découvert la voix claire de Fredda. Toujours épaulée par Pascal Parisot mais avec cette fois le renfort de Sammy Decoster, elle nous livre là ce qui pourrait bien ressembler à une consécration : des mélodies évidentes, un chant limpide, des arrangements aussi discrets qu’inventifs pour un véritable manifeste pop. D’excellentes chansons qui nous permettent de ressentir le prisme délicat d’un vécu typiquement féminin.

REPRISE – Du 05/07 au 23/07/14 – Théâtre du Cabestan / Festival d’Avignon Off) – Retour à Avignon pour les suisses après le grand succès de l’an dernier (complet tout les soirs dès la première). Bousculant les codes durécital classique, la soprano Leana Durney et le baryton Davide Autieri ontimaginé un spectacle qui emprunte autant à l’opéra qu’au café-théâtre. Avec la complicité du pianiste Guy-François Leuenberger, les suisses visitent un répertoire allant de Mozart à Offenbach, belle occasion de faire découvrir aux non initiés les richesses de l’opéra, tout en prouvant avec brio que lyrisme et humour peuvent très bien se marier.

18/06/2014 – LA Be / Absilone / Believe)

Originaire de Granby près de Montréal, Karl Gagnon alias VioleTT Pi débarque en France avec un premier album étonnant, où il explore avec brio ce qu’il appelle « l’esthétique des limites ». Le compagnon de Klô Pelgag s’est forgé un belle réputation scénique, à vérifier de ce côté ci de l’Atlantique lors de ses venues pour des concerts forts en énergie.

(07/04/14 – Vila Mariana / Rue Stendhal)

Retour de l’écrivain, diplomate et multi-instrumentiste toujours accompagné de son « Lady Guaiba’s Swing Band » pour une réjouissante étrangeté ne s’interdisant ni cuivres, ni cordes, ni orgues, au service tantôt de chansons originales (comme le « Credo » porté par Sylvain Vanot), tantôt de textes anciens mis en musique, tantôt enfin comme à son habitude de savoureuses reprises (« Ce N’est Rien » ou « On The Sunny Side Of The Street »). Un album fantasque, tourmenté, et qui comme son sujet, doit tout à la beauté toujours jeune, à la verdeur candide et irrégulière des sentiments…